moleste ferre

mŏlestē, adv. [st2]1 [-] d’une manière fatigante, déplaisante, désagréable. [st2]2 [-] avec peine, avec chagrin, à regret.    - moleste ferre aliquid: supporter avec peine qqch, être peiné de qqch.    - moleste ferre + prop. inf.: supporter difficilement que. mŏlestē, adv. [st2]1 [-] d’une manière fatigante, déplaisante, désagréable. [st2]2 [-] avec peine, avec chagrin, à regret.    - moleste ferre aliquid: supporter avec peine qqch, être peiné de qqch.    - moleste ferre + prop. inf.: supporter difficilement que.

molestē, Adv. (molestus), mit Beschwerde, I) subj. = ungern, mit Unbehagen, mit Unwillen, moleste fero, es tut od. ist mir leid, es ist mir unangenehm, es fällt mir schwer aufs Herz, es betrübt mich, ich bedauere, ich nehme es übel u. dgl., absol., Varro u. Sen.: m. folg. Acc. u. Infin., te de praedio aviae exerceri moleste fero, Cic.: non moleste fero eam necessitatem, quae mihi tecum est, notam esse quam plurimis, Cic. ep.: m. folg. si, zB. non moleste fero (es ist mir nicht unlieb), si etc., Cic.: m. folg. quod (daß), molestissime fero, quod te ubi visurus sim nescio, am allerverdrießlichsten ist mir die Ungewißheit, wo ich dich zu sehen bekommen werde, Cic.: m. Acc., quoniam ea molestissime ferre (am schwersten tragen) debent, quae ipsorum culpā contracta sunt, est quiddam in hac re mihi molestius ferendum (muß mir schwerer aufs Herz fallen) quam tibi, Cic. – moleste habebam, quod (daß) etc., Augustin. conf. 5, 6. – II) obj. = für andere beschwerlich, lästig, unangenehm, peinlich, amici m. seduli, Curt.: molestius (dringend) flagitare debitum, Amm. – insbes., v. Gang, v. der Rede usw., gezwungen, steif, geziert, gekünstelt, mimice ac m. incedere, Catull.: m. scribere aut loqui, gezwungen u. dah. unverständlich, August. b. Suet.: m. uti distinctionibus, Quint.: confabricari originem vocabuli nimis m. atque odiose, Gell.

    molestē adv. with comp. and sup.    [molestus], with trouble, with difficulty, with vexation: incedere, with a forced gait, Ct.: pati: non moleste fero, si, etc., I am not annoyed: exercitum hiemare in Galliā moleste ferebant, vexed them, Cs.: molestia sime fero, quod, etc.: molestius ferre.

(adv.) тягостно, тяжело, mol. ferre aliquid (1. 5 pr. C. Th. 11, 20).

fĕro, ferre, tŭli (tĕtŭli, arch.), lātum - tr. et intr. -    - voir l'article fero du Gaffiot.    - la conjugaison    - [gr]gr. ϕέρω.    - inf. passif ferrier Plaut. Rud. 367 == redoublement arch. tetuli, Plaut. Am. 2, 2, 84; 168; id. Men. 4, 2, 25; 66; id. Rud. prol. 68: tetulisti, Att. and Caecil. ap. Non. 178, 17 sq.: tetulit, Plaut. Most. 2, 2, 40; id. Men. 2, 3, 30; Ter. And. 5, 1, 13: tetulerunt, Lucr. 6, 672: tetulissem, Ter. And. 4, 5, 13: tetulisse, Plaut. Rud. 4, 1, 2: tetulero, id. Cist. 3, 19: tetulerit, id. Poen. 3, 1, 58; id. Rud. 4, 3, 101.    - fero, feram, feras [] fero, feram, feras → ferus.    - impératif présent: fer, ferte. [st1]1 [-] porter, tenir, avoir en soi, avoir sur soi.    - arma ferre: porter les armes.    - ferre aliquem in sinu (in oculis): porter qqn dans son coeur.    - ferre census corpore suos, Ov.: avoir sa fortune sur soi.    - alicui opem (auxilium) ferre: porter secours à qqn. [st1]2 [-] (porter en avant), transporter, mouvoir, emporter, entraîner, pousser.    - non feret quin vapulet, Plaut.: il ne s'en tirera pas sans être rossé.    - ferre caelo manus, Hor.: lever les mains au ciel.    - ferre signa: porter les enseignes, se mettre en marche, lever le camp.    - ferre signa in hostem: marcher à l'ennemi.    - in Capitolium faces ferre, Cic.: mettre le feu au Capitole.    - animus me fert: mon esprit me pousse (à), je veux.    - quo cujusque animus fert, eo discedunt, Sall. J. 54: ils se dispersent pour aller où ils veulent.    - qua quemque animus fert, effugite superbiam regiam, Liv. 40: comme chacun le veut, fuyez la tyrannie du roi.    - mens tulit nos exscindere Thebas, Stat. Th. 4: nous voulions détruire Thèbes. [st1]3 [-] mettre en mouvement, déplacer, diriger, mener, faire avancer, conduire.    - itinera duo ad portum ferebant, Caes.: deux chemins menaient au port.    - alicui sese obviam ferre, Cic.: se porter au-devant de qqn.    - si qua ad verum via ferret, Liv.: si quelque chemin menait à la vérité. [st1]4 [-] (porter devant soi), montrer, présenter, offrir, donner; apporter, proposer.    - prae se ferre: porter devant soi, étaler, afficher, montrer, manifester, déclarer.    - nec vero, cum venit, prae se fert aut qui sit aut unde veniat aut etiam quid velit, Cic. Rep. 2: et, en approchant, il ne montre pas clairement ni qui il est, ni d'où il vient, ni même ce qu'il veut.    - cui sum amicus, idque me ejus officio debere esse prae me semper tuli, Cic. Phil.: je suis son ami et j'ai toujours avoué clairement que je me devais de l'être en raison du service qu'il m'a rendu.    - palam se ferre, Suet.: s'afficher.    - ferre osculum, Ov.: donner un baiser.    - ferre sententiam, Vic.: apporter son avis.    - suffragium (sententiam) ferre: apporter son suffrage, donner son suffrage, voter.    - ad plebem ferre ut: proposer au peuple que...    - aliquem judicem ferre: proposer qqn comme juge.    - rogationem ferre: présenter un projet de loi, proposer une loi.    - legem ferre: présenter une loi, proposer une loi.    - legem ad populum (ad plebem) ferre: présenter une loi au peuple.    - ferre suprema, Virg.: rendre les derniers devoirs. [st1]5 [-] (porter en haut), élever, vanter, célébrer.    - aliquem in caelum ferre: porter qqn aux nues.    - laudibus aliquem in caelum ferre, Cic. Fam. 10: porter qqn aux nues, combler qqn d'éloges.    - ad astra aliquem ferre: porter qqn aux nues, combler qqn d'éloges.    - gloria hujus ad caelum fertur, Lucr.: sa gloire est portée aux nues.    - incerta in majus ferri solent, Liv. 21: on grossit ordinairement ce qu'on ne connaît pas. [st1]6 [-] apporter, amener, procurer, causer, faire, provoquer.    - fructum ferre: procurer un profit, un avantage.    - ferre voluptatem: causer du plaisir.    - ferre solacia: procurer des consolations. [st1]7 [-] emporter, enlever, piller, dévaster, détruire.    - ferre atque agere (agere ferreque): piller, ravager.    - hi ferre agere plebem, Liv. 3, 37: ils volaient et pillaient la plèbe.    - (aufert, en prose) omnia fert aetas, Virg.: le temps emporte tout.    - incensa ferunt Pergama, Virg.: ils pillent Troie en flammes. [st1]8 [-] emporter, recevoir, obtenir, recueillir, remporter.    - praemium ferre: obtenir une récompense.    - nihil ex certamine ferre, Liv.: ne rien emporter du combat.    - non tacitum feres, Cic.: tu n'auras pas mon silence.    - quod posces, feres, Plaut. Merc. 2: tu auras ce que tu demandes.    - ferre victoriam ex aliquo, Liv.: remporter la victoire sur qqn.    - ferre suffragia, Suet.: remporter les suffrages.    - plura in eorum tribubus suffragia quam uterque in omnibus ferre, Suet.: recueillir plus de suffrages dans leurs tribus que tous les deux dans toutes les autres.    - ferre centuriam, Cic.: obtenir les voix d'une centurie.    - tribus plerasque ferre, Cic. Planc.: obtenir les voix de la plupart des tribus. [st1]9 [-] porter, comporter, vouloir, exiger, demander; permettre, admettre.    - natura fert ut: la nature veut que.    - quod natura fert in omnibus fere rebus, Cic. Tusc. 2, 5: ce que la nature veut dans presque tous les domaines.    - ut fors tulit: comme le hasard le voulut, au gré du hasard.    - si occasio tulerit, Cic.: si l'occasion le permet.    - si vestra voluntas feret, Cic. de Imp. Pomp. 24: si tel est votre désir.    - si ita ferret, Tac.: s'il devait en être ainsi.    - ut aetas illa fert, Cic. Clu. 60: comme c'est l'habitude à cet âge.    - ut mea fert opinio, Cic. Clu. 16: d'après mon avis. [st1]10 [-] supporter, endurer, subir, souffrir.    - dolorem ferre aequo animo: supporter sans peine la douleur, se résigner.    - aegre, graviter, moleste aliquid ferre: supporter qqch avec peine, avec chagrin, avec indignation.    - repulsam ferre: essuyer un échec.    - ferre impetum: soutenir le choc.    - servo nubere tuli, Ov. H. 5: je me suis résignée à épouser un esclave.    - ferunt aures hominum illa laudari, Cic. de Or. 2: les hommes endurent de pareilles louanges.    - non ferendum est quod, Quint.: il ne faut pas supporter que.    - adversas ferre difficile esset sine eo qui illas gravius etiam quam tu ferret, Cic. Lael.: il serait difficile de supporter les malheurs sans quelqu'un qui les supporte encore plus péniblement que nous.    - ingratae patriae injuriam non tulit, Cic. Lael.: il ne supporta pas l'injustice d'une patrie ingrate.    - quis tam esset ferreus qui eam vitam ferre posset? Cic. Lael.: qui serait assez insensible pour supporter pareille vie? [st1]11 [-] produire, rapporter, engendrer, enfanter.    - ferundo arbor peribit, Cato, R. R. 6: l'arbre périra à force de produire.    - angulus iste feret piper et thus, Hor. Ep. 1: ce coin de terre te donnera du poivre et de l'encens.    - ignorans nurum ventrem ferre, Liv. 1: ignorant que sa bru était enceinte.    - au fig. haec aetas oratorem... tulit, Cic. Br. 45: cette époque produisit un orateur... [st1]12 [-] (porter partout), annoncer, rapporter, raconter, répandre, divulguer.    - ferre + prop. inf.: rapporter que, dire que.    - tormentis servorum Macronem praesedisse commentarii ad senatum missi ferebant, Tac. An. 6: les documents envoyés au sénat indiquaient que Macron avait présidé à la torture des esclaves.    - ferunt (fertur) + prop. inf.: on rapporte que, on dit que.    - ubi nunc ficus Ruminalis est, Romularem vocatam ferunt, Liv. 1: où il y a maintenant le figuier Ruminal, qu'on a appelé, dit-on, Romulaire.    - ut Graeci ferunt, Cic.: à ce que disent les Grecs. [st1]15 [-] locutions remarquables.    - expensum ferre: inscrire au chapitre des dépenses, porter en dépenses.    - acceptum ferre: inscrire au chapitre des recettes, porter en recettes. fĕro, ferre, tŭli (tĕtŭli, arch.), lātum - tr. et intr. -    - voir l'article fero du Gaffiot.    - la conjugaison    - [gr]gr. ϕέρω.    - inf. passif ferrier Plaut. Rud. 367 == redoublement arch. tetuli, Plaut. Am. 2, 2, 84; 168; id. Men. 4, 2, 25; 66; id. Rud. prol. 68: tetulisti, Att. and Caecil. ap. Non. 178, 17 sq.: tetulit, Plaut. Most. 2, 2, 40; id. Men. 2, 3, 30; Ter. And. 5, 1, 13: tetulerunt, Lucr. 6, 672: tetulissem, Ter. And. 4, 5, 13: tetulisse, Plaut. Rud. 4, 1, 2: tetulero, id. Cist. 3, 19: tetulerit, id. Poen. 3, 1, 58; id. Rud. 4, 3, 101.    - fero, feram, feras [] fero, feram, feras → ferus.    - impératif présent: fer, ferte. [st1]1 [-] porter, tenir, avoir en soi, avoir sur soi.    - arma ferre: porter les armes.    - ferre aliquem in sinu (in oculis): porter qqn dans son coeur.    - ferre census corpore suos, Ov.: avoir sa fortune sur soi.    - alicui opem (auxilium) ferre: porter secours à qqn. [st1]2 [-] (porter en avant), transporter, mouvoir, emporter, entraîner, pousser.    - non feret quin vapulet, Plaut.: il ne s'en tirera pas sans être rossé.    - ferre caelo manus, Hor.: lever les mains au ciel.    - ferre signa: porter les enseignes, se mettre en marche, lever le camp.    - ferre signa in hostem: marcher à l'ennemi.    - in Capitolium faces ferre, Cic.: mettre le feu au Capitole.    - animus me fert: mon esprit me pousse (à), je veux.    - quo cujusque animus fert, eo discedunt, Sall. J. 54: ils se dispersent pour aller où ils veulent.    - qua quemque animus fert, effugite superbiam regiam, Liv. 40: comme chacun le veut, fuyez la tyrannie du roi.    - mens tulit nos exscindere Thebas, Stat. Th. 4: nous voulions détruire Thèbes. [st1]3 [-] mettre en mouvement, déplacer, diriger, mener, faire avancer, conduire.    - itinera duo ad portum ferebant, Caes.: deux chemins menaient au port.    - alicui sese obviam ferre, Cic.: se porter au-devant de qqn.    - si qua ad verum via ferret, Liv.: si quelque chemin menait à la vérité. [st1]4 [-] (porter devant soi), montrer, présenter, offrir, donner; apporter, proposer.    - prae se ferre: porter devant soi, étaler, afficher, montrer, manifester, déclarer.    - nec vero, cum venit, prae se fert aut qui sit aut unde veniat aut etiam quid velit, Cic. Rep. 2: et, en approchant, il ne montre pas clairement ni qui il est, ni d'où il vient, ni même ce qu'il veut.    - cui sum amicus, idque me ejus officio debere esse prae me semper tuli, Cic. Phil.: je suis son ami et j'ai toujours avoué clairement que je me devais de l'être en raison du service qu'il m'a rendu.    - palam se ferre, Suet.: s'afficher.    - ferre osculum, Ov.: donner un baiser.    - ferre sententiam, Vic.: apporter son avis.    - suffragium (sententiam) ferre: apporter son suffrage, donner son suffrage, voter.    - ad plebem ferre ut: proposer au peuple que...    - aliquem judicem ferre: proposer qqn comme juge.    - rogationem ferre: présenter un projet de loi, proposer une loi.    - legem ferre: présenter une loi, proposer une loi.    - legem ad populum (ad plebem) ferre: présenter une loi au peuple.    - ferre suprema, Virg.: rendre les derniers devoirs. [st1]5 [-] (porter en haut), élever, vanter, célébrer.    - aliquem in caelum ferre: porter qqn aux nues.    - laudibus aliquem in caelum ferre, Cic. Fam. 10: porter qqn aux nues, combler qqn d'éloges.    - ad astra aliquem ferre: porter qqn aux nues, combler qqn d'éloges.    - gloria hujus ad caelum fertur, Lucr.: sa gloire est portée aux nues.    - incerta in majus ferri solent, Liv. 21: on grossit ordinairement ce qu'on ne connaît pas. [st1]6 [-] apporter, amener, procurer, causer, faire, provoquer.    - fructum ferre: procurer un profit, un avantage.    - ferre voluptatem: causer du plaisir.    - ferre solacia: procurer des consolations. [st1]7 [-] emporter, enlever, piller, dévaster, détruire.    - ferre atque agere (agere ferreque): piller, ravager.    - hi ferre agere plebem, Liv. 3, 37: ils volaient et pillaient la plèbe.    - (aufert, en prose) omnia fert aetas, Virg.: le temps emporte tout.    - incensa ferunt Pergama, Virg.: ils pillent Troie en flammes. [st1]8 [-] emporter, recevoir, obtenir, recueillir, remporter.    - praemium ferre: obtenir une récompense.    - nihil ex certamine ferre, Liv.: ne rien emporter du combat.    - non tacitum feres, Cic.: tu n'auras pas mon silence.    - quod posces, feres, Plaut. Merc. 2: tu auras ce que tu demandes.    - ferre victoriam ex aliquo, Liv.: remporter la victoire sur qqn.    - ferre suffragia, Suet.: remporter les suffrages.    - plura in eorum tribubus suffragia quam uterque in omnibus ferre, Suet.: recueillir plus de suffrages dans leurs tribus que tous les deux dans toutes les autres.    - ferre centuriam, Cic.: obtenir les voix d'une centurie.    - tribus plerasque ferre, Cic. Planc.: obtenir les voix de la plupart des tribus. [st1]9 [-] porter, comporter, vouloir, exiger, demander; permettre, admettre.    - natura fert ut: la nature veut que.    - quod natura fert in omnibus fere rebus, Cic. Tusc. 2, 5: ce que la nature veut dans presque tous les domaines.    - ut fors tulit: comme le hasard le voulut, au gré du hasard.    - si occasio tulerit, Cic.: si l'occasion le permet.    - si vestra voluntas feret, Cic. de Imp. Pomp. 24: si tel est votre désir.    - si ita ferret, Tac.: s'il devait en être ainsi.    - ut aetas illa fert, Cic. Clu. 60: comme c'est l'habitude à cet âge.    - ut mea fert opinio, Cic. Clu. 16: d'après mon avis. [st1]10 [-] supporter, endurer, subir, souffrir.    - dolorem ferre aequo animo: supporter sans peine la douleur, se résigner.    - aegre, graviter, moleste aliquid ferre: supporter qqch avec peine, avec chagrin, avec indignation.    - repulsam ferre: essuyer un échec.    - ferre impetum: soutenir le choc.    - servo nubere tuli, Ov. H. 5: je me suis résignée à épouser un esclave.    - ferunt aures hominum illa laudari, Cic. de Or. 2: les hommes endurent de pareilles louanges.    - non ferendum est quod, Quint.: il ne faut pas supporter que.    - adversas ferre difficile esset sine eo qui illas gravius etiam quam tu ferret, Cic. Lael.: il serait difficile de supporter les malheurs sans quelqu'un qui les supporte encore plus péniblement que nous.    - ingratae patriae injuriam non tulit, Cic. Lael.: il ne supporta pas l'injustice d'une patrie ingrate.    - quis tam esset ferreus qui eam vitam ferre posset? Cic. Lael.: qui serait assez insensible pour supporter pareille vie? [st1]11 [-] produire, rapporter, engendrer, enfanter.    - ferundo arbor peribit, Cato, R. R. 6: l'arbre périra à force de produire.    - angulus iste feret piper et thus, Hor. Ep. 1: ce coin de terre te donnera du poivre et de l'encens.    - ignorans nurum ventrem ferre, Liv. 1: ignorant que sa bru était enceinte.    - au fig. haec aetas oratorem... tulit, Cic. Br. 45: cette époque produisit un orateur... [st1]12 [-] (porter partout), annoncer, rapporter, raconter, répandre, divulguer.    - ferre + prop. inf.: rapporter que, dire que.    - tormentis servorum Macronem praesedisse commentarii ad senatum missi ferebant, Tac. An. 6: les documents envoyés au sénat indiquaient que Macron avait présidé à la torture des esclaves.    - ferunt (fertur) + prop. inf.: on rapporte que, on dit que.    - ubi nunc ficus Ruminalis est, Romularem vocatam ferunt, Liv. 1: où il y a maintenant le figuier Ruminal, qu'on a appelé, dit-on, Romulaire.    - ut Graeci ferunt, Cic.: à ce que disent les Grecs. [st1]15 [-] locutions remarquables.    - expensum ferre: inscrire au chapitre des dépenses, porter en dépenses.    - acceptum ferre: inscrire au chapitre des recettes, porter en recettes.

schmerzhaft, schmerzlich, vehemens (heftig, heftige Empfindung verursachend, z.B. Übel, Wunde). – gravis (bedeutend, stark und deshalb schmerzhaft, z.B. Krankheit, Wunde). – acerbus (herzangreifend, empfindlich, z.B. Tod). – acerbitatis plenus (voll herber Drangsal, z.B. praesens tempus). – sehr sch., peracerbus: sch. Besorgniffe, acerbitates: sch. Empfindung, Gefühl, dolor: das ist mir schmerzlich, hoc mihi dolet: es ist sehr sch., valde dolendum est: es konnte mir nichts Schmerzlicheres begegnen, nihil acerbius mihi accĭdere potuit. – Adv.vehementer; graviter; acerbe; dolenter. – sch. fühlen oderempfinden, dolere, dolenterferre, acerbe ferre, verb. dolere et acerbe ferre; aegre od. graviter od. moleste ferre mit Akk. od. mit Akk. u. Infin. oder mit quod (daß), quia, si u. dgl.; alqā re laborare (von etw. unangenehm sich berührt fühlen, z.B. alienis malis): sehr sch. empfinden, vehementer doleo alqd od. mit Akk. u. Infin. od. mit quod (daß), quia, si u. dgl.; vehementer mihi dolet mit Akk. u. Infin. od. mit quod (daß).

böse, I) in physischer Hinsicht: malus. – b. Wetter, tempestas mala, adversa, foeda: ein b. Weg, iter difficile, incommodum; iter voraginosum (voller Tiefen): ein sehr b. Weg, via deterrima: b. Geld, nummi adulterini. – böse Augen, oculi aegri (kranke); oculi lippi (entzündete, triefende): böse Augen haben, oculos aegros od. lippos habere; lippire (entzündete, triefende: mit dergl. behaftet, lippus). – II) in sittlicher Hinsicht, a) unsern Ansichten, Wünschen zuwider: malus; adversus. – b. Zeiten, tempora iniqua. temporum iniquitas (ungünstige); tempora aspera (rauhe, widerwärtige), luctuosa (trauervolle); temporum calamitates (hinsichtlich der Nahrungslosigkeit): b. Nachricht, nuntius malus (schlimme), tristis (traurige), acerbus (bittere, unangenehme): ein b. Bezahler. malum od. lentum (ein saumseliger) nomen. – etw. tief hinein b. machen, exulcerare (z. B. res). – b) in Sinnesart u. Benehmen rauh, heftig: asper (rauh). – vehemens (heftig). – iracundus (jähzornig). – iratus (erzürnt). – saevus (wütig). – incommodus et importunus (nicht umgänglich). – ein b. Hund, canis saevus; canis mordax (ein bissiger). – b. machen, stomachum alci movere (jmds. Ärger rege machen); alqm irritare (zum Zorn reizen, z. B. canem), exacerbare (erbittern): b. (zornig, entrüstet) werden, -sein, s. zornig (werden), entrüsten (sich): b. sein auf jmd., s. zürnen: über etwas b. sein, graviter od. moleste ferre alqd (sehr übel nehmen); iracunde ferre (sich erbosen) od. indignari (unwillig sein) alqd od. mit Akk. u. Infin.: nicht weiter. nicht mehr b. sein, desinere iratum esse od. irasci (nicht mehr zornig sein); stomachari desistere (sich nicht weiter ärgern): b. tun, iratum simulare: auf jmd., se simulare alci iratum (zornig tun) od. alci inimicum (feindlich gesinnt): werde (sei) nicht b.! noli irasci! – durch kein b. Wort, durch keine b. Miene jmd. beleidigen, non verbo, non vultu alqm offendere: auch wenn irgend ein böses Wort gehört worden (gefallen) wäre, etiamsi aliqua vox asperior esset accepta. – c) schädlich, gefährlich etc.: malus. – eine b. Zunge, s. Zunge: ein b. Auge, einen b. Blick haben, oculo nocente esse. – d) sittlich verdorben od. verderbt: malus (von [507] Natur zum Bösen geneigt u. [v. Lebl.] aus böser Neigung hervorgegangen, Ggstz. bonus). – pravus (sittlich verschroben, z. B. cupiditates); verb. malus pravusque). – malignus (übel gesinnt, mißgünstig, neidisch, Ggstz. benignus). – malevolus (schadenfroh). – improbus (gesetzwidrig, schlecht handelnd). – impius. scelestus (gottlos, frevelhaft). – turpis. inhonestus. foedus (schändlich, schimpflich). – eine böse Tat, s. Missetat, Schandtat, Verbrechen: ein b. Herz haben, esse ingenio malo pravoque. – Adv.male; improbe; turpiter.

gaudeo, gāvīsus sum, ēre (aus *gāvideo, vgl. griech. γηθέω, dorisch γαθέω aus *γαϝεθέω, γαίω aus *γαϝίω, γαῦρος), froh sein, sich innerlich freuen, Freude-, Wohlgefallen-, Vergnügen finden (Ggstz. dolere, moleste ferre, contrahere frontem; während laetari = sich fröhlich zeigen, Freude äußern, Ggstz. lugere), I) eig.: A) im allg.: α) rein intr.: gaudeo, Ter.: gaudebam, Ter.: gaudeat an doleat, Hor.: si est nunc ullus gaudendi locus, Cic. – de Bursa te gaudere certo scio, Cic. – poet. in griech. Konstr. mit folg. Partic. (wie χαίρω ἀκούσας u. dgl.), gaudent scribentes, schreiben mit od. nach Herzenslust (con amore), Hor.: gaudet potitus, Verg. – m. Dat. comm., tibi gratulor, mihi gaudeo, ich für meinen Teil, Cic.: gauderem tibi de victoria, quam praefers, Treb. Poll. – m. in u. Abl., in funere, Lucr.: in puero, Prop. – gew. m. Abl. causae, eig. »durch etw.« deutsch »an od. über etw.«, delicto dolere, correctione gaudere, Cic.: ingenio suo, sich seinem Hange nach Herzenslust (con amore) überlassen, Liv.: gaudet equo acri, reitet vergnügt auf usw., Verg.: gressu gaudens incedit Iuli, Verg.: nec his dolendum nec illis gaudendum, Sen. – selten mit Genet. (nach dem Griech.), voti, Apul. 1, 24. – m. folg. cum, Plaut., Lucil. fr. u.a.; m. folg. quia, Plaut. Amph. 958: m. folg. si, Komik., Hor. u.a. – β) tr., gew. (in klass. Prosa immer) m. folg. Acc. u. Infin., quae perfecta esse gaudeo, Cic.: quos sibi oblatos gavisus, Caes.: selten (poet. u. nachaug.) m. bl. Infin., laedere gaudes, Hor.: funemque manu contingere gaudent, Verg.: gaudes discere, Sen.: laudari in bonis gaudent, Quint.: iterare culpam gaudebant, Tac.: nostra agmina percursare ripas gaudebant, Plin. pan.; vgl. Krebs-Schmalz Antib.⁷ 1, 619. – m. folg. Satz m. quod (weil, daß), sane gaudeo, quod te interpellavi, Cic.: gavisus sibi, quod advocatum invenerat, Sen. – m. bl. Acc. (gew. m. Acc. pronom. oder m. homogen. Acc.): g. id (deshalb), Ter.: omnia haec mediocriter, Ter.: hoc aliud est, quod (worüber, weshalb) gaudeamus, Ter.: gaudium alcis, Ter. u. Cael. in Cic. ep.: alcis dolorem, Cael. in Cic. ep.: natorum fata, Stat.: advenientem, Fronto: dah. im Passiv, ista pars gaudenda mihi, Symm. – B) insbes.: 1) in sinu gaudere, sich im stillen freuen, Cic. Tusc. 3, 51. Sen. ep. 105, 3: ebenso in tacito sinu g., Tibull. 4, 13, 8: u. in se g., Catull. 22, 17. – 2) Infin., gaudere (χαίρειν), »Freude, Heil«, als Begrüßungsformel, Celso gaudere refer, bring' dem C. meinen Gruß, Hor. ep. 1, 8, 1. – II) übtr. (wie χαίρειν τινί) v. lebl. Subjj. = etw. lieben, gern haben, gern sehen, gern hören, murra gaudet rastris, Plin.: umore omnia hortensia gaudent, Plin.: gaudent praenomine molles auriculae, Hor.: brachia gaudentia loris, Prop.: scaena gaudens miraculis. Liv. – m. folg. Infin. = es lieben, ballaenae mire gaudentes ibi parĕre, Plin. 9, 12 (u. so 21, 34 u. 47). – / Perf. gavisi, Liv. Andr. Odyss. fr. b Prisc. 8, 47 u. Cass. Hem. 2. fr. 25 P. – Depon. Nbf. gaudeor, wov. gaudetur u. gaudeatur, Augustin. serm. 9, 19.

abärgern, sich, stomachari et moleste ferre. – discruciari mit folg. Akk. u. Infin. od. mit folg. quia od. cum.

bedauern, I) Mitleid haben u. äußern: misereri, commisereri alcis. miseret me alcis. misericordiā alcis commotum od. captum esse (jmd. bemitleiden). – misericordiā alqm od, alqd prosequi. misericordiam alci impertire. miserari, commiserari alqd (das Mitleid auch äußern). – sehr bedauert werden, misericordiam magnam habere. – II) Unlust, Schmerz empfinden: dolere; aegre od. moleste ferre – es ist zu b., daß etc. dolendum est, quod: ich muß b., doleo: ich bedauere, daß ich nicht da war, dolet mihi non affuisse. – dah. a) bereuen: paenitet me alcis rei od. mit Infin. (z. B. me hand paenitet eorum sententiae fuisse). – b) = vermissen, w. s.

empfindlich, I) leicht unangenehme Eindrücke aufnehmend: a) physische: mollis. – qui, quae, quod facile offenditur oder laeditur (leicht verletzbar). – e. gegen etw., alcis rei non pa. tiens, impatiens (etwas nicht ertragen könnend, z.B. aestūs, frigoris). – b) geistige: α) habituell: mollis ad accipiendam offensionem (leicht übelnehmend, z.B. animus). – offensioni pronior (zum Übelnehmen etwas geneigt, z.B. aures). – mollis (zartfühlend, dah. leicht durch Reden etc. verletzbar, z.B. mollissimae aures). – fastidiosus (ekel, unangenehme Eindrücke nicht gern aufnehmend, z.B. aurium sensus); verb. fastidiosus mollisque (z.B. mentes civium). – difficilis (schwer zu befriedigend und dah. auch leicht alles übelnehmend, krittlig, grämlich). – stomachosus (leicht in Unmut, in Unwillen geratend). – β) momentan: fastidiosus (ekel, s. oben). – stomachans (unwillig, darüber, ea). – subiratus (etwas erzürnt, böse, über jmd., alci). – offensus (verletzt, mißgestimmt, über etw., alqā re). – stomachi plenus (voller Unmut, v. Lebl., z.B. epistula). – e. werden, stomachari coepisse; subirasci (absol. oder über etw., alqā re); alqā re offendi (durch etwas sich verletzt fühlen): e. sein, stomachari (absol. od. über jmd., alci, über etw., ob alqd): subirasci (absol., über etw., alci rei, über jmd, alci; od. daß, weil etc., quod etc.); moleste ferre (absol. od. über etw., alqd, od. m. folg Akk. u. Infin. od. m. folg. quod): nicht meh re. sein, stomachari desistere; subiratum esse omittere. – Adv.fastidiose; stomachose (z.B. rescribere). – II) lebhafte, bes. unangenehme Empfindung erregend: acer. acerbus (scharf, herb, bildl. = heftig). – mordax. pungens (beißend, stechend = empfindlich kränkend, bes. von Worten, Briefen etc.). – e. Kälte, acris vis frigoris: ein e. Brief, litterae aculeatae. – Adv.acerbe. acriter (Superl. acerbissime u. acerrime auch = auf das empfindlichste).

gedrückt, afflictus (herabgedrückt, sowohl in bezug auf die äußere Lage (z.B. res [Lage] afflictae; u. fides [Kredit] afflicta; als in bezug auf das Gemüt, niedergedrückt, mit und ohne aegritudine, maerore, luctu, z.B. homo, animus). – sich durch etwas g. fühlen, alqd moleste ferre: sehr, ex alqa re magnam animo molestiam capere. – Gedrücktheit, molestia (das Sichbeschwertfühlen von Kummer). – Außerdem durch afflictus, z.B. Gedr. der Lage, res afflictae: G. des Kredits, fides afflicta.

kränken, fodicare. fodicare animum (absol., wehe tun, von Dingen). – iniuriam facere (absol., Unrecht tun). – jmd. k., alci iniuriam inferre (von Pers.); alqm od. alcis animum offendere (jmdm. Ärgernis, Anstoß geben, auch von Dingen): jmd. empfindlich k., alqm mordere od. pungere (von Dingen); quam acerbissimum dolorem alci inurere (von Pers.): jmd. mit Worten k., vulnerare alqm voce: jmd. nicht k. wollen, alqm offensum [1493] nolle: gekränkt werden, iniuriam accipere: sich gekränkt fühlen, aegre od. moleste ferre. – jmd. an seiner Ehre k., alcis existimationem offendere od. violare. alcis dignitatem labefactare: de fama alcis detrahere (an seinem guten Namen, Rufe). – sich kränken, dolere; in maerore esse (sich grämen). – kränkend, gravis. – acerbus (beißend). – das ist mir noch kränkender, id aegrius patior.

leid, Adv. in Beziehungen wie: es tut mir leid, molestum est (es ist mir unangenehm); doleo (ich bedauere); paenitet od. piget me alcis rei (es ist mir etwas l., ich bereue etwas). – es tut mir jmd. leid, miseret me alcis: sich etwas nicht l. sein lassen, alqd non moleste ferre; non laborare de alqa re; neglegere alqd.

βαρύς, εῖα, ύ, 1) schwer von Gewicht, lastend, καὶ γεώδης Plat. Phaed. 81 a. Ggstz κοῠφος Phil. 14 d u. öfter; von Schwerbewaffneten, βαρύτερος ὁπλίτης Legg. VIII, 833 b; τὸ βαρύτατον τοῦ στρατεύματος Xen. Cyr. 5, 3, 37, die ϑωρακοφόροι; τὰ βαρέα τῶν ὅπλων, = ὁπλῖται, Pol. 1, 76 u. öfter; βαρεῖα δύναμις Plut. Marc. 6; τὰ ἐν βαρέσιν ὅπλοις D. Sic. 19, 19. Aber ἀνὴρ βαρύς Nic. Al. 401 ein starker Mann; s. nachher χεῖρες. – 2) vom Tone u. von der Stimme, stark, heftig, tief, φϑόγγον Od. 9, 257; oft bei Plat. u. Folgenden; Gegensatz ὀξύς Conv. 187 b; Phil. 26 b; βαρυτάτη χορδή, die tiefste Saite, Phaedr. 268 d. Vgl. βαρὺ βρύχημα λέοντος Archi. 27 ( App. 94); αὐλὸς ἐνυαλίου Tymn. 1 (VI, 151); βαρὺ μυκᾶν u. βαρὺς ἀκοῆς ψόφος, von den Pauken, Diosc. 11 (VI, 220). Bei den Gramm. βαρεῖα, sc. προσῳδία, accentus gravis; so schon Plat. συλλαβή Crat. 399 b. – 3) schwer von etwas belastet, σὺν γήρᾳ Soph. O. R. 637; ἐν γήρᾳ Ai. 996; ὑπὸ γήρως Ael. V. H. 9, 1; vgl. Theocr. 24, 100; νόσῳ Soph. Tr. 234; βάσις 962; so bes. Sp., ὑπὸ μέϑης Plut.; ἐκ τοῖν σκελοῖν Luc. Tim. 26. Von Speisen, schwer zu verdauen, Ath. III, 116 e; vgl. Xen. Cyn. 7, 4. Uebertr. – 4) wie χεὶρ βαρεῖα, Il. 1, 219, zunächst die starke, kräftige Hand ist, so οὔ τις σοὶ βαρείας χεῖρας ἐποίσει 1, 89 schwer, feindselig; so oft im üblen Sinne, lästig, beschwerlich, ἄτη 2, 111; ἔρις 20, 55; κακότης 10, 71; ὀδύναι 5, 417; ϑανάτοιο βαρείας κῆρας Iliad. 21, 548; κλῶϑες, Parzen, Od. 7, 197; vgl. βαρὺ στενάχειν Odyss. 8, 95, βαρέα στενάχειν 10, 76. So Pind. πένϑος Ol. 2, 75; δουλία P. 1. 75; νεῖκος N. 6, 52; νόσος P. 5, 63; Soph. Phil. 1314; Tragg. τύχαι, Aesch. Spt. 314; συμφορά Pers. 1001; Soph. Tr. 743; χολὴ δαίμονος Aesch. Ag. 1660; Ζηνὸς κότος 342; μῆνις Soph. O. C. 1330; ὀργή Phil. 368; ϑυμός Theocr. 1, 96; φάτις Soph. Phil. 1034 u. sonst; sp. D., z. B. ἡλίου ϑάλπος Diosc. 12 (VI, 290); νόημα Damaget. 5 (VII, 9). Prosa, ὀδμή Her. 6, 119; ζημία, ἔχϑραι Plat. Legg. XI, 926 d 935 a; βαρὺς εἶναι τοῖς συνοῠσι, beschwerlich, Theaet. 210 c; Folgde; βαρὺ τὸ χωρίον Xen. Mem. 3, 6, 12; πόλεμος Dem. 18, 241; πρόςταγμα Pol. 1, 31. Dah. βαρέως φέρειν, moleste ferre. συμφοράς Plat. Menex. 248 c; βαρύτατα φέρειν Crit. 43 c, sich gekränkt fühlen; Sp.; βαρέως ἀκούειν. ungern hören, Xen. An. 2, 1, 9; βαρέως ἔχω πρός τι, etwas ist mir unangenehm, Arist. pol. 5, 8, 11. Seltener – 5) bes. Sp., viel vermögend, einflußreich, mächtig, βαρεῖς καὶ φοβεροὶ γείτονες Pol. 1, 10; δύναμις πολυτελὴς καὶ β. 2, 23; χείρ, πόλις u. ä., D. Sic.

δια-πονέω, durcharbeiten, mit Anstrengung zu Stande bringen, vollenden, καὶ ἐξεργάζεσϑαι, Isocr. 5. 85; absol., wie 1, 47; περὶ τὰ δημιουργικὰ τεχνήματα Plat. Legg. XIII, 846 d; wie περὶ τὸ σῶμα Arist. Eth. 10, 8, d. i. sich anstrengen, wie τῷ σώματι καὶ τῇ διανοίᾳ pol. 8, 4; τὰ γράμματα, Plat. Legg. VII, 810 b, Lesen und Schreiben eifrig betreiben, einüben; τὰ τοῦ σώματος, die körperlichen Uebungen, Rep. VII, 535 c; τὸ πεδίον διεπεπόνητο Critia. 108 c; τἡν χώραν, das Land bearbeiten, Pol. 4, 45, 7. Bes. von gymnischen Uebungen, abhärten, τὰ σώματα Xen. Cyn. 4, 10; τοὺς νέους Luc. Anach. 18; τὰ σώματα δρόμοις καὶ πάλαις Plut. Lyc. 14; στρατὸν δ. ἢ γυμνάζειν ὁδοιπορίαις App. Syr. 43; διαπονεῖσϑαι καὶ ἀσκεῖν ἐν τοῖς ὅπλοις καὶ ταῖς παλαίστραις Plut. Lyc. et Num. 1. – Das med. (aor. pass. nur Plut. Pericl. 4), sich anstrengen, eifrig üben, Plat. Phil. 15 c u. öfter; auch δύο τέχνας ἀκριβῶς, Legg. VIII, 846 d, sich darin üben, od. sie durch Fleiß sich aneignen; κύρτοις ἀργὸν ϑήραν VII, 823 e; auch wie das act. absol., Xen. Hell. 2, 3, 17; περί τινα, Arist. gen. an. 3, 10; εἴς τι, Plat. Ep. VII, 326 d. – Im N. T. = moleste ferre.

ἀνιάζω, nur praes. u. impf., 1) quälen, Od. 19, 323; langweilen, Iliad. 23, 721 ἀνίαζον ἐυκνήμιδας Ἀχαιούς, v. l. ἐυκνήμιδεςἈχαιοί von Aristarch verworfen, s. Scholl. Aristonic. – 2) intransit., moleste ferre, Od. 4, 598, vgl. 460; ϑυμῷ ἀνιάζων, im Herzen, Od. 22, 87 Iliad. 21, 270; ὃς κτεάτεσσιν ὑπερφιάλως ἀνιάζει, wem sein Besitz zur Last ist, Iliad. 18, 300, vgl. Lehrs Aristarch. p. 88. Auch sp. D.; Opp. C. 1, 259; πληγῇ Hal. 3, 150. Das ι anceps, nach Versbedürfniß.

- gravari (aliqua re; ob aliquam rem); moleste ferre; me taedet;